Le 11/04/2023
Lorsque j’entends mes premiers cours au centre de formation en art-thérapie Profac, je saisi que l’art-thérapie contemporaine(c) est bien différente de ce à quoi on peut s’attendre et que l’idée de manque est importante. L’idée est attrapée au vol, je pense l’avoir saisie, la tenir entièrement mais l’oiseau s’est échappé, il ne reste qu’une petite plume de duvet, un reste, qui laisse un manque justement…
Cette idée de manque nécessaire à la création, nécessaire pour devenir, se forger… vient se confronter à notre époque, à sa caractéristique du tout tout de suite, de son immédiateté, notamment avec le numérique, et me vient en tête les paroles de chanson…
« Qu’on me donne l’envie d’avoir envie... » 1
Je me questionne sur notre époque où tout va vite, très vite, il n’y a plus d’attente, on n’a plus le temps de se languir, les choses sont instantanées, à disposition, à profusion… pour la plupart des personnes. Et on tend de plus en plus vers les extrêmes, soit 1, soit 0, pour reprendre le langage numérique dans lequel on baigne chaque jour et qui est souvent mieux maîtrisé par les nouvelles générations que l’orthographe, la syntaxe et les nuances de pensées. On tend vers le tout noir ou tout blanc, on en oublie que la vie est entre gris clair et gris foncé.